Au Québec, la vente de billets de loterie serait bientôt permise aux mineurs de 4 à 17 ans, en plus bas âge ils continueront d’être cartés.

S’il se procure un billet gagnant, le mineur devra s’engager à dépenser ses gains en frais de scolarité jusqu’à ses 23 ans et ce, qu’importe le montant des gains.

La mesure serait envisagée par le gouvernement du Québec car les parents québécois en ont ras le bol des hausses des frais de scolarité au Québec.

L’opposition officielle à Québec salue la rumeur émanant du Ministère de l’Éducation et espère le dépôt d’un projet de loi en ce sens.

Le député Amir Khadir de Québec Solidaire crie au scandale

« La vraie solution est que tous les institutions d’enseignements publiques du Québec doivent être nationalises. Le gouvernement doit quadrupler les prix remis aux gagnants de Loto-Québec et augmenter les chances mathématiques de gagner sur les billets de loterie ».

Il rajoute

« Phillipe Couillard est à la tête d’un gouvernement qui ne veut que prendre la richesse des pauvres pour la redistribuer en gains à la loterie ».

Selon l’économiste Pierre Cassé du cabinet Louis,Letendre et Latouche, la mesure permettrait aux parents du Québec d’économiser potentiellement 87% des coûts en frais de scolarité au primaire, 52% au secondaire, 23% au CÉGEP et 2% à l’université.

La sociologue Julia Duchagrin est d’avis que cette mesure pourrait faire sombrer quelques jeunes dans les kilos en trop alors que ceux-ci garderaient leur argent de poche pour jouer à la loterie plutôt que d’aller s’inscrire à des activités parascolaires.

L’Association des Parents Pauvres du Québec salue la mesure et en espère l’annonce officielle très bientôt.

Pour l’instant la mesure ne s’appliquerait qu’aux billets de loterie mais une autre rumeur parle que les mineurs pourraient aussi bientôt avoir accès aux casinos ainsi qu’aux salles de jeux Kinzo.