Le Service de Police de la Ville de Montréal suivait à la trace le Samsung 7 de Patrick Lagacé depuis des mois selon une source interne du corps de police.

« Dès qu’on a su que le Samsung 7 pouvait exploser, Patrick Lagacé était alors devenu une sorte de terroriste pour nous étant donné qu’il a son nez partout dans la ville. On a même donné son nom au FBI afin qu’il soit suivi par un satellite de la NASA. » – le lieutenant Dessou Decloune, SPVM

Même le fugitif Edward Snowden a décrié la situation du Samsung 7 de Patrick Lagacé sur son compte Twitter, qualifiant l’intervention du SPVM d’aucun sens.

Y a-t-il d’autres journalistes-enquêteurs qui sont traqués à Montréal?

Le SPVM assure que non. En fait, seulement ceux qui ont des Samsung 7. Seul Patrick Lagacé représentait un danger public.

Certains avancent même que l’enquête a débuté lorsque Patrick Lagacé a rencontré pour la première fois le célèbre John Doe. C’est à ce moment-là que le SPVM s’y serait intéressé.

Le lieutenant Decloune a nié cette information.

D’autres avances que tous les Imans musulmans de la ville possédant un Samsung 7 sont aussi traqués.

Encore une fois le lieutenant Decloune a nié cette information.

Le bureau du maire Coderre dit vouloir faire une enquête interne à savoir pourquoi le SPVM a enquêté Patrick Lagacé mais pas Richard Martineau ni Benoît Dutrizac et ni Paul Larocque?

L’impartialité journalistique est une condition sine qua none que tout corps de police d’un pays ayant signé l’accord de Genève doit respecter.

Du côté d’Anonymous, au sujet de cette nouvelle, l’organisation s’est contentée de dire « Les masques tombent ».