Fini les syriens pour un petit bout!

Croulant sous les demandes de parrainage de réfugiés américains, le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec a annoncé, lundi, la suspension temporaire du programme d’accueil des syriens afin de faire entrer bon nombre d’américains avant l’investiture du nouveau président Donald Trump.

Présentement, quelques 33 000 demandes de parrainage de réfugiés américains approuvés par Québec sont toujours en attente de traitement par le fédéral. Plus de 22 500 d’entre elles concernent des réfugiés originaires des États-Unis.

« Depuis l’élection de Donald Trump nous avons reçus au Québec 41 000 demandes de réfugiés en provenance des États-Unis, nous suspendons temporairement la réception de nouvelles demandes de parrainage en provenance de Syrie afin de réduire l’inventaire des demandes en attente. Toutes les demandes reçues en date le 9 janvier seront traitées priotairement. On doit accueillir ces réfugiés américains, nos fast-food québécois en dépendent » – la ministre Kathleen Weil, par la voie d’un communiqué.

En vertu de son plan d’immigration 2017, le Québec s’est engagé à accepter entre 4050 et 4400 réfugiés syrien via le programme de parrainage cette année. À ce rythme, la banque de demandes déjà amassées ne sera pas épuisée avant 2039.

En date du 31 décembre 2016, la province avait accueilli un total de 7 431 réfugiés en provenance de la Syrie depuis 2015.

Pour 2017, le gouvernement québécois a haussé son seuil d’immigration à 51 000 personnes en 2017, contre 50 000 l’année dernière.

« Cette année, la majorité des réfugiés seront américains, la plupart en provenance de l’État de New York, de la Californie, ce sont en majorité des démocrates frustrés d’avoir perdu leurs élections », Katia Amenaricki, porte-parole du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec

Selon des sources anonymes de Statistiques Québec il y a de bonnes chances qu’après l’investiture de Donald Trump que bon nombre de québécois dédicent de migrer aux États-Unis vu le meilleur climat économique qui s’y installera. Ce qui fait que pour 2017 la population du Québec pourrait décroître de 98 500 personnes si le gouvernement n’accepte pas davantage de réfugiés syriens.

« Il y a possibilité que le Québec bâtisse un mûr à la frontière des États-Unis afin d’empêcher la migration vers les États-Unis, car le Québec perd ainsi des payeurs de taxes et on a besoin de leur argent » – Carlos Leitao, Ministre des Finances du Québec