Martine Ouellet briguera la direction du Bloc Québécois et ainsi espérer devenir la premier ministre du Canada aux prochaines élections provinciales.

Notre analyste politique au Journal de Réal, Réal C., évoque la possibilité que cela se produise.

« Il y a 338 sièges en jeu lors d’une élection fédérale. Si jamais le Bloc raflait 71 comtés au Québec, que le NPD n’en raflait que 65 au travers le Canada, le Parti Conservateur de Maxime Bernier que 70 comtés et finalement, 69 comtés au Libéraux de Justin Trudeau et 63 Verts, Martine Ouellet deviendrait la premier ministre du Canada, minoritaire » – Réal C., analyste politique

Les chances de gagner la chefferie du Bloc Québécois sont excellentes pour Martine Ouellet, même que Gilles Duceppe ne tentera pas un 8e retour en politique. Il semble que cette fois-ci ce soit la bonne, la dodo de la politique, aurait vraiment pris sa retraite.

Parce qu’elle s’oppose au pipeline transportant du pétrole albertain, Martine Ouellet n’obtiendra pas l’appui du Conseil des Musulmans du Canada. Comme elle s’oppose aussi à la vente d’armes au Moyen-Orient, l’Association des Haïtiens du Canada n’appuiera pas Martine Ouellet. Du côté du Congrès Juif pas question d’appuyer la candidature de Martine Ouellet puisque cette dernière est ingénieur de formation.

Finalement du côté des syndicats, pas question d’appuyer Martine Ouellet, leur appui va déjà aux oranges, le NPD. Les syndicats aiment beaucoup les cones oranges.

Au point de vue des entreprises, le seul appui que comptait madame Ouellet était de la part de Saputo, propriétaire des petits gâteaux Vachon, comté de madame Ouellet au provincial. Comme en devenant chef du Bloc Québécois elle quittera la scène politique provinciale, Martine Ouellet n’aura plus droit à cette commandite de la part de Saputo.

En attendant la course à la chefferie du Bloc Québécois, la semaine s’annonce froide au Québec et plusieurs enfants du Québec liront cette semaine « Martine décrisse dans le Sud ».

Pour l’analyse politique Michel C. Aubin, il y a déjà « Martineau, pas besoin de Martine O. ».